Heures de réveil : 3h42, 5h47 (chats)

Ce matin, sans aucune intro parce que “gnéé” on va parler harcèlement.

Je sais, je dois parler de plein d’autres trucs mais c’est pas moi qui choise les mots qui s’écrivent tout seuls.

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Pour être plus précise, on va  parler de nos amis zetcouilles quand ils découvrent qu’ils peuvent pas dire tout ce qu’ils veulent ouin ouin, puis ensuite on va divaguer joyeusement.

Bon, déjà, ils peuvent manifestement dire ce qu’ils veulent.

La biographie Twitter d’Astronogeek “Mater les étoiles dans un hamac en écoutant Chet Baker, manger un bon kebab et mater vos cadavres de SJW callout pour viol passer la rivière en contrebas”

Genre ça, ça s’appelle “on ne peut plus rien dire ma bonne dame”.

Mr Sam a cessé d’éructer, je crois, après avoir ragé comme un bon droitard raciste sur la Petite Sirène Il n’a pas été censuré par Twitter ou Youtube ou Facebook ou Tinder (même si ça devrait, brr), non, il en a eu marre qu’on lui dise qu’il disait de la merde, alors il s’est drapé dans ce qu’il lui restait de dignité et il est allé pleurer chez ses potes “cancel” (ce mot n’est pas ce que vous pensez qu’il est, en fait)

Bon, Thomas C. Durand c’est l’inénarrable, que dis-je, le précurseur du “on peupuriendir” rationaliste. Le premier à m’avoir bloqué sur Twitter alors que j’y ai autant d’activité qu’à la salle de sport.

Il y en a d’autres. Bizarrement, ça suit un schéma identique :

🔹 J’énonce des trucs avec des implications dégueulasses au niveau politique
🔹 Mais je me base sur la Scionce donc j’ai raison je suis la neutralité
🔹 Je me prends une volée de bois vers de ces saloperies de wokistes qui sont partout
🔹 Je chouine parce que pourtant, j’ai raison, mais les gens ne voient QUE les implications politiques, ces idiots
🔹 Je suis donc meilleur car plus neutre et rationnel, même si mes propos justifient par exemple le racisme, le sexisme, la transphobie, l’homophobie et tout ces trucs, là.
🔹 Quand on me dit que je dis de la merde, je me sens harcelé, alors j’envoie la meute dogpiller (s’acharner sur), de préférence des femmes.

“Oui mais j’ai raison parce que la Scionce”
Ok, Jean-Raoult. La Science c’est une discipline qui évolue constamment. Ensuite, des fois, elle se plante. Enfin, dire “les femmes sont plus faibles physiquement parce que la biologie et donc les hommes sont naturellement dominants” est une utilisation de données scientifiques dans un but idéologique.

Déso pas déso 🤷‍♀️

Vous êtes dans l’idéologie, les enfants. Parce qu’en réalité, si la paléontologie était pétrie de certitudes, on le saurait, on tâtonnerait pas dans le noir comme des imbéciles à oser des conjectures. Par ailleurs, concernant l’exemple ci-dessus, les mêmes mecs refusent en bloc l’explication de “c’est aussi parce qu’elles mangeaient moins” qui n’est pas plus prouvée que l’inverse.

👉 L’idéologie, c’est aussi inviter Peggy Sastre dans un “Tronche en Live” pour parler féministe. Inviter Sastre pour parler féminisme c’est comme si j’interviewais les dinosaures en gomme sur mon bureau pour leur demander leur avis sur le pouvoir d’achat.
👉 L’idéologie, c’est faire un  autre live entre blanc-hes pour parler racisme.
👉 L’idéologie, c’est être hyper agressifs envers une seule catégorie de personnes : les gauchiss féminiss du Djender de la Justice Sociale et pas les potes problématiques du Boy’s Club.

Il n’a pas encore de nom, j’en ai deux autres et je dois urgemment nettoyer mon clavier.

Genre Astronogeek qui se transforme en Astronofaf en paradant avec ses armes à feux et ses potes fachos avec qui il est très agréable de parler, nous en déplaise. Le mec assume des positions clairement à droite de la droite, mais c’est un Bro alors on dit “oui mais sur le plan épistémologique il est bien” et on fait passer sa complaisance pour de la neutralité.

🦨🦨🦨

Ce petit peuple des Limbes va ensuite opérer un subtil glissement : les critiques qu’on leur fait sont essentiellement des critiques venant d’extrême-gauche, leur unique ennemi sera donc l’extrême gauche qui est perçue comme plus virulente que l’extrême-droite (la bulle de filtre ou des biais divers). C’est vrai que ça commence à bien faire, toutes ces fusillades commises par des gauchistes radicalisés. Tous ces attentats commis au nom de la justice sociale, ça suffit ! #stoplaviolence

Du coup, ça amplifie encore la dissonance, on a des personnes se déclarant “neutres apolitiques” mais qui lancent des accusations et des campagnes de harcèlement uniquement lorsqu’il s’agit de personnes trop de gauche. Rien sur les accointances de la discipline avec l’extrême-droite, voire le négationnisme (Bricmont, quelqu’un ?), rien sur les prises de positions et affirmations bien réactionnaires des Bros.

Et si ça c’est pas être marqué idéologiquement, alors je suis la Papesse Jeanne et j’attends pas ma sœur 🙄

Beaucoup se réclament de gauche, pourtant, mais ne percutent pas ce léger détail. Il est donc totalement cohérent pour ces gens de répliquer violemment et de s’attaquer aux plus fragiles d’entre nous. Plusieurs de mes contacts ont été harcelés très durement. Deux femmes, notamment, deux femmes fragiles psychologiquement et dont l’état de fragilité était connu. L’une des attaques parlait de la compétence maternelle d’une des victimes, en lien avec un post où elle parle de microdosage et du fait que ça la calme pour faire face à ses enfants. Déjà, le microdosage c’est assez éloigné de la défonce (je sais de quoi je parle dans les deux cas, merci), et je ne connais pas une seule mère en capacité de gérer un ou plusieurs enfants sans avoir recours à un palliatif cathartique. Mater du true crime sur YT c’est un mécanisme de coping (coping = “faire avec” ou “gérer”), tout comme la clope, les anxiolytiques, la bière ou les exercices de relaxation méditative. Avec bouchons d’oreille.

Quel intérêt que de s’attaquer à des personnes fragiles ? On sait qu’elles vont meltdown (craquer) à un moment et qu’elles finiront par avoir trop peur de s’exprimer. Et on montre aux autres ce qui les attend si jamais.

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Un truc qui me fait un peu marrer, c’est qu’en presque 2 ans ici, j’ai subi une seule attaque de zetcouilles, assez tôt dans la vie de la page. La défaite a été totale car après avoir joué un peu, j’ai ban ce petit monde pour ne pas exposer mon précieux lectorat à ce ramassis d’insanités. Et en plus je me suis bien amusée.

J’ai écrit mon premier article pour parler des zététiciens et de la politique en 2016/2017, j’ai soumis mon article à Thomas C. Durand (c’était suite à son article sur les SJW) qui a fait “oui oui” et absolument RIEN ne s’est passé, si on omet la diffusion assez large de mon article que je vois parfois réapparaître.

J’ai capté en recevant des ami-es des internets dans ma maison de la vraie vie. Et ça a fait comme à chaque fois : “Je ne te voyais pas comme ça” parce que je suis une personne relativement zen qui parle doucement et qui fait des blagues de merde.

Je suis la femme invisible !
(Œuvre de Marco De Archangelis)

La solution, pour moi ainsi que pour d’autres créatrices de contenu, ça a été la totale ignorance. Si je ne te vois pas, tu n’existes pas. C’est ce qui a été fait pour plusieurs excellentes zététiciennes/rationalistes (je ne fais pas partie de ce club, je dis des gros mots et j’ai un Bac L). On ne répond pas à leurs questions car on sait qu’elles savent répondre. J’ai constaté ça assez souvent dans des commentaires : personne ne répond à l’objection pertinente, on saute un commentaire, on répond au mec en dessous qui valide. Pour moi, c’est différent car je suis dans la zone de mépris, la zone de la meuf qui raconte sa vie avec des raisonnements ineptes et des pics d’agressivité entre les deux. On ne s’abaisse pas à me répondre, et on a raison, parce que je m’en bats les gonades, je n’ai pas besoin de cette validation. Je suis bizarrement assez solide, sans doute car mes pires expériences de vie me font prendre ces aboiements de roquets pour des manifestations de joie presque attendrissantes. Je connais le sentiment de se laisser mourir entre les mains d’un homme, tu veux quoi ? Que je sursaute quand tu aboies ?

Moi, j’appelle ça de la lâcheté. La complaisance avec les potes, le harcèlement des plus fragiles, le déni de l’existence des autres.

Quand un de ces types parle de harcèlement, en revanche, ça me fait sortir de ma zénitude. Un connard qui affiche un screenshot non-anonymisé sur Twitter en chouinant et, oups, envoyant la meute faire son taff, c’est du harcèlement. Rien qu’au niveau du poids de l’audience, c’est du harcèlement. Tu as 100k followers, tu t’attaques à une meuf qui en a 238, ta responsabilité elle devrait être là. On est responsables de nos propos lorsqu’on s’exprime publiquement. Le harceleur, ici, c’est le mec qui sait que la meute suivra. Pas la personne qui rage dans son coin et se voit affichée.

Oser comparer la “violence woke” (Oui, défendre les minorités c’est la violence) avec la violence du harcèlement, oser faire du harcèlement une modalité de réponse acceptable, c’est être totalement en dehors du cadre de la rationalité et totalement dans celui de l’idéologie.

Et ça c’est con quand on se dit neutres.

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Cela fait maintenant 5 ans que le shitstorm géant a commencé. Ou pas ?

En parallèle du laboratoire et de l’enseignement du même nom, la zététique apparaît comme militantisme avec la fondation par Paul-Éric Blanrue, alors militant royaliste, du Cercle Zététique en 1993, puis, en 1994, des Cahiers de zététique sous la présidence d’honneur d’Henri Broch. Pendant 10 ans, les positions à l’extrême-droite de Paul-Éric Blanrue sont connues et ne posent pas problème, la zététique transcendant prétendument les clivages politiques. L’exercice du doute le conduit à se rapprocher de Robert Faurisson : Paul-Éric Blanrue devient antisémite et négationniste, qualifiant « la question des chambres à gaz et du génocide juif » de « cœur de la nouvelle religion mondiale »

La scission du micro-mouvement zététique en 2003, la frange modérée, que Paul-Éric Blanrue appelle la « zététique de l’autruche », fondant l’Observatoire zététique, conduit à une radicalisation du Cercle Zététique ; en témoignent la mise en ligne d’une vidéo de promotion de Robert Faurisson et la reprise des accusations de plagiat envers Albert Einstein, émises par le Club de l’Horloge . En 2010, Paul-Éric Blanrue lance avec Jean Bricmont, de l’Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS), une pétition contre la loi Gayssot, rapidement signée par Bruno Gollnisch, Alain Soral, Dieudonné M’Bala M’Bala, Robert Faurisson et les zététiciens demeurés dans le Cercle. Paul-Éric Blanrue se dit aujourd’hui « libertarien » et demeure « spécialisé dans la détection des mystifications ».

Vingt ans auparavant, le mouvement sceptique étasunien avait déjà promu le négationnisme historique, par un numéro spécial du magazine Reason, financé par les frères Koch, milliardaires libertariens. On pouvait y lire des articles de trois négationnistes, défenseurs du nazisme : Austin J. App, James J. Martin et Percy Greaves. Dans les mêmes années 1970, ce même magazine Reason défendait l’apartheid au nom du libertarianisme. Plus récemment, Michael Shermer, fondateur et président de la Skeptics Society, et rédacteur en chef de la revue Skeptic, fondamentaliste chrétien devenu « libertarien », a écrit que Mussolini et Hitler étaient les représentants de la gauche italienne et allemande des années 1920, puis ceci, qui témoigne du degré de finesse analytique de cette communauté : « Good to remember that Nazi = National Socialism. Not far right but far left. »

[…]La prétention des zététiciens à dépasser les idéologies et la confiance accordée à leur posture de fact-checkers dans l’exercice individuel du doute agissent comme facilitateurs du confusionnisme politique. Interpellé après une table ronde sur la zététique avec des youtubeurs proches de la Nouvelle Droite d’Alain de Benoist, de la revue Krisis et d’Alain Soral et avec Serge Bret-Morel, ex-président de l’Observatoire zététique, le youtubeur zététicien Thomas C. Durand, de la chaîne La Tronche en Biais, s’est justifié ainsi auprès des « bien-pensants de Twitter » : « Certains militants […], de toute évidence, ont cru que la zététique devait d’une certaine manière leur appartenir. […] Laissez-nous partager avec tout le monde les outils de l’esprit critique. »

(Cairn – “Contre l’imposture et le pseudo-rationalisme” – Bruno Andreotti, Camille Noûs)

L’article est en accès libre, fais-toi plaiz.

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Se la jouer neutre-apolitique dans ce contexte là est parlant. On ne veut pas dénoncer les pontes ni les potes, alors on s’en rapproche, tout en se défendant d’une quelconque idéologie politique sous-jacente.

Sauf que…le privé est politique. Et on ne peut pas séparer Blanrue du négationniste.

Est-ce que la Science peut s’affranchir du politique en restant sans affect ? Bien sûr, c’est comme ça qu’on a pu réaliser des expériences comme celle du “pit of despair” qui enfermait des bébés singes dans des lieux froids et sombres pour savoir si on peut générer de la dépression chez les gens. C’est comme ça que l’Unité 731 a été source de réjouissances purement scientifique par les Américains…

Au terme de la guerre, les membres de l’Unité 731 ont négocié avec le général Douglas MacArthur et les autorités américaines un pacte les soustrayant aux poursuites intentées par le Tribunal de Tokyo. En échange, les États-Unis ont reçu de Shirō Ishii l’ensemble des résultats des tests menés à l’unité 731, résultats qu’il avait conservés dans sa fuite ; il a ainsi bénéficié d’une totale impunité. Des membres de l’unité ont toutefois été condamnés par les Soviétiques lors d’un procès tenu à Khabarovsk en 1949.
(Wikipedia)

Les travaux en question ? Des expérimentations en Mandchourie sur des prisonnier-es Chinois-es dont un lancer d’insectes porteurs de la peste dans les villages alentours, pour voir si ça marchait bien. Ça marchait bien.

Au total, environ 400 000 personnes ont été tuées en raison des germes d’anthrax, de choléra ou de peste que les membres de l’unité 731 avaient répandus sur les villages aux alentours

Mais tu vois, maintenant, la Science sait que ça marche, ainsi que l’exposition prolongée au froid, à la faim, aux sévices de tous types et aux vivisections (dissections sur un individu vivant).

La Science ne peut se dispenser de l’éthique. Normalement. Et pourtant, Shirō Ishii sera récompensé pour son travail fort utile.

On parle MK Ultra aussi ? Non ? Non on a pas le temps. Juste : la Science ne peut se sortir de l’humanité et se définir comme une force totalement neutre. Cette “neutralité” est ce qui permet ces exactions, au nom de la science. Les chercheur-ses ont un devoir éthique. Personne n’est au dessus de ça.

Lorsqu’un youtubeur célèbre parle du “gène de l’homosexualité”, il a une responsabilité éthique. S’il parle du sujet sans jamais aborder l’éthique, il se positionne politiquement, de la même manière qu’une émission parlant racisme avec uniquement des personnes blanches se positionne politiquement.

“La Science” n’est pas un prétexte à la suppression de l’éthique. Et, encore une fois, lorsqu’on a une audience importante, ce qu’on affirme prend une toute autre ampleur que si on en parlait chez moi autour d’un café (ceci n’est pas une invitation). Dans l’exemple du “gène de l’homosexualité” on parle de manière incomplète de travaux incomplets qui ont été réfutés et contre-argumentés. Ne pas présenter l’ensemble du tableau (nature-culture et tout le merdier) revient à politiser son contenu. Ici, on est dans le “tout génétique” et je m’éclate toujours autant en voyant des mecs bosser des années là dessus alors qu’on a encore une connaissance très parcellaire de plein de sujets importants.

On est dans le “tout génétique” en ignorant volontairement la suite du raisonnement : si l’homosexualité est génétique, alors on peut eugéniser tout ce petit monde.

A un moment, on doit se positionner, surtout face à l’extrême-droite. Ne rien dire, rester dans la complaisance, c’est valider silencieusement les dérives droitistes du mouvement.

Nous devons toujours prendre parti: la neutralité aide l’oppresseur, jamais la victime.

Elie Wiesel

C’est là où fallait pas louper le coche, en fait. Depuis longtemps, on sait que vous n’êtes pas du côté des opprimé-es. En laissant couler, vous validez. Et nous ? Nous, on va continuer à parler, parler, parler, parler dans le vent, parfois, mais parler encore. Nous, on laisse pas couler. Et à chaque propos non conformes à la Bible Woke (sarcasme, sarcasme, c’était une édition limitée), on vous le dira. Ce n’est pas du harcèlement, c’est une protestation. Le harcèlement et la “cancel culture” c’est vraiment pas ce que vous croyez. Arrêtez d’utiliser des expressions sans en connaître le sens, aussi, ce serait un bon début.

On proteste, pas parce qu’on a une idéologie x ou y, non. La plupart des personnes qui s’expriment ne s’entendent même pas entre elles. L’extrême-gauche n’est pas monolithique, rassembler les critiques sous l’étiquette woke est certes plus facile, mais c’est surtout la preuve d’une méconnaissance totale du sujet. Sauf que se rendre compte que des gauchistes différent-es vous reprochent la même chose, ça implique de revoir sa copie. Classer tout le monde dans “wokistes” est de la paresse intellectuelle dans le but de surtout ne jamais s’attarder sur ces questions qui font chier (je fais preuve de la même paresse mais je l’assume). C’est aussi la preuve qu’on a jamais jamais foutu les pieds dans un groupe de gauche, parce que les clivages sont grands et les débats sans fin perpétuels entre qui est plus de gauche que qui d’autre.

On proteste parce que si les propos tenus ont des implications dégueulasses, on les dénonce. Peu importe pour qui on ne vote pas. Là on a des anars, des LFI, des écolos, des communistes, des tankies et autres subtilités techniques qui disent “Ces propos, c’est crade”. Réussir à mettre des gens de gauche d’accord, ça relève un peu du miracle 🤭. Si c’était seulement “politique”, il n’y aurait pas une telle unanimité. On est bien au delà du politique en réalité.

Parce que c’que vous dites, au niveau éthique, c’est parfois limite.

Et ça rime 🤘