Heures de réveil : 2htruc, 3hmachin, 4hbidule, 5h53

Je me remets au boulot sur le site, j’ai besoin de m’aérer la tête un peu.

Je dis ça, ce matin j’ai envie de parler d’un truc. Comment ça “encore” ? T’as vu le titre de la page ? Evidemment, que je cause !

On va parler du gros non-dit mais dit quand même :

“DARONNE = FLIC”

🦆 Préambule 🦆

Déjà, je ne connais pas grand monde qui n’a pas eu de problème avec sa mère. Freud le malin le savait bien, c’est là dessus et sur La Sainte Bite qu’il a créé sa relig…dogme. Pensée. Théorie. Dogme.

Je parle ici du modèle hétérocisnormatif, donc de personnes hétérosexuelles et cisgenre. C’est le plus répandu, c’est celui qu’on a le mieux documenté.

👉 Cependant, si la queerness m’a appris une chose, c’est que tout le monde a les mêmes problèmes de coupe ou schéma familial à plus de 2 parents. Il y a de la violence, des divorces houleux, des problèmes de garde d’enfant, des colères rentrées, des explosions, tout pareil. Non, vraiment. C’est autant la merde chez tout le monde.

Donc je choisis la facilité, j’ai aucune excuse sauf celle de dire qu’il est 6h11 du matin. Si, l’autre excuse c’est que je suis cisgenre et hétéro et que je ne suis pas concernée, ça me fait chier de plaquer mes connaissances sur des modèles dont je ne connais pas les subtilités.

(Oh my, j’ai une cerise dans la playlist “Electronic Dance Metal” que j’ai trouvée sur mon écouteur de musique, le type a mis RATM “Killing in the Name of”, j’étais au courant, mais ça m’a quand même pris par surprise et je secoue la tête sur le refrain. Je partage ce moment, si jamais cette chanson d’anthologie te faisait toi aussi secouer la tête.)

🦝🦝🦝

Je vais enfoncer les portes ouvertes, comme ça, ce sera fait : élever un enfant, ça se fait normalement à plus de 1. Hélas, c’est la théorie, ça. Je connais suffisamment de parent 1 célibataires pour le savoir.

« Il faut tout un village pour élever un enfant »
L’internet mondial ne sait me dire que “africain”, ce si grand pays, comme provenance du proverbe, je suis désolée. J’ai ça ou des gens qui croient que la citation est de Hillary Clinton et c’est assez désolant même si ça illustre l’opportunisme et la récupération blanche.

A défaut de village, deux personnes, c’est bien pour commencer.

🦐 Mon fils a passé plusieurs mois de vie avec sa marraine F. (coucou), entre ses 9 et 18 mois. Elle sortait de formation et j’étais sans solution pour la garde de l’été. Peu avant, la nounou m’a appelée pour me dire qu’elle ne voulait plus de mon enfant avant de le reprendre parce que la paye. C’est la nounou qui l’a maltraitée, je me sentirai coupable absolument toute ma vie de l’avoir confié à cette personne qui a fini par perdre ses places par la PMI.

Je travaillais, mon cher et tendre également, F. nous a énormément aidé-es. Je pense que sans elle, j’aurais encore plus pété des câbles, même si j’avais parfois (souvent) l’impression d’avoir 3 enfants à gérer.

J’aurais eu besoin de relais, mais je n’en avais pas. Le petit a passé une nuit chez ses grands parents et, avant de partir pour un autre séjour, on me dit “non pas besoin de matelas, il dort avec sa mamie”. J’ai sidéré, j’ai quasi pas dormi, et il n’a plus jamais passé de nuits là bas. Sa mamie est psychanalyste. Je sais pas. Je sais pas ce qui se passe.

On a eu les vacances scolaires du “Ah non on part en vacances”, et les “ça nous arrange pas” avant les “on voit jamais l’Enfant”, également.
Le relais que j’ai eu a été amical. Mon fils a fait des câlins à tellement de personnes childfree que ça devient un peu la blague.

Cette solitude m’a pesé et je suis heureuse d’avoir eu mes potes virtuel-les, à enfant ou pas, pour me soutenir. Mon adorable enfant est “compliqué” depuis sa naissance. RIEN, absolument RIEN n’est simple. Il est adorable mais quand il veut pas, il est comme sa mère : il sabote ou il gueule.

🦜 “Mais cet enfant a un père” en effet.
Père qui a un peu été débordé directement, qui était paralysé par le doute et la peur de mal faire, qui était aussi bien content d’avoir une personne qui avait l’air d’en savoir plus à ses côtés.
Père qui a corrigé le tir mais qui, aussi, travaille énormément et gère ses propres parents. Non, c’est pas une excuse mais je suis pas là pour charger la mule, oui, il a fait comme absolument TOUS les nouveaux pères : PLS jusqu’à ce que ça se calme.
Le fait que j’appelle encore mon amoureux “mon amoureux” est, à mon avis, suffisamment parlant. Il en a chié, il a fait ce qu’il a pu, ça n’a pas toujours été suffisant, parfois je me sens seule, mais je sais qu’il a ENVIE et qu’il fait réellement des efforts, perceptibles, qui donnent leurs fruits avec les années.

🦕🦕🦕

Au moment de ma grossesse, je savais déjà que c’était fini.
Quoi ?
☠️ Moi. Seule ☠️

Plus jamais seule. Toujours épouvantablement RESPONSABLE. Du jour où j’ai appris ma grossesse à ce matin, je suis RESPONSABLE. Je suis l’adulte de la maison.

Durant une grossesse, tu ne peux pas manger tous les trucs cools. Tu dois faire un milliard d’examens, tu as des recommandations en mode grozyeux de ton obstétricien-ne. Si le foetus ne bouge pas, tu flippes. Si il bouge trop, tu flippes. Si le standard de ton gynéco met un peu de temps à te le passer, tu flippes.

En sortant de l’échographie du troisième trimestre, j’ai trébuché et je suis tombée. J’ai eu le réflexe de tomber sur ma hanche, ce qui était bien pour le foetus mais pourri pour moi, je me suis fait une grosse entorse à la cheville. En panique, je reprends mes esprits, et au delà de la douleur, je n’avais que le locataire à l’esprit. Est-ce qu’il va bien ? Je suis tombée, il faut que j’aille aux urgences, et puis là il ne bouge plus.

Il a bougé, je me suis sentie rassurée, j’étais déjà dans le bus, j’avais marché sur l’entorse 200m pour choper mon bus. La douleur n’existait pas, je n’étais qu’inquiétude pour la vie à naître. Une fois rassurée et assise, la douleur a explosé, comme si elle attendait que j’aie fini d’être occupée pour arriver.

TOUT tournait autour de la santé de mon fœtus. J’ai arrêté la plupart de mes médicaments (rien de tératogène dans mon ordo mais “on sait jamais”), j’ai eu une grossesse super chiante et difficile et pénible et douloureuse, mais je ne pensais qu’à lui.

Je n’avais pas compris ce qui se passait, à l’époque, je me sentais exaltée et on remercie la bipolarité de m’avoir aidée devant la panique ainsi que pendant le post-partum.

🦩🦩🦩

J’ai switché. Il y a eu un “avant le +++ sur le test” et un “après le +++ sur le test”.

J’étais RESPONSABLE d’une vie. Si je buvais un verre et que mon fils naissait avec le Syndrome de l’Alcoolisme Fœtal, ça serait évidemment de ma faute. Tout serait et est de ma faute.

J’ai switché en mode “daronne”. Et les personnes qui ont porté un enfant ou qui en ont élevé un se sentiront peut-être concerné-es. Y’a pas d’après. Pas de retour en arrière.

Tu crames ton insouciance, mais au baby cook car le lance-flammes est dangereux 😓

Pour ma part, je suis laminée, mais je ne regrette pas. Je vois grandir un enfant certes superbement relou, comme tous-tes les enfants, mais aussi complètement différent de moi, un enfant qui développe sa personnalité et son propre caractère, son histoire à lui. C’est épuisant, mais je pense que mon enfant est super cool.

Et il en faut, pour ne pas regretter. C’est moche de dire ça, mais c’est un sentiment somme tout assez courant…

😡 Je suis RESPONSABLE.

S’il lui arrive quoi que ce soit, c’est de ma faute. Parce que je l’ai “mal élevé” ou parce qu’il est neuroatypique et que je lui ai transmis mes gènes de malade mentale en plus de mes gènes de handicapée physique.

C’est à moi que les courriers de la CPAM s’adressent. C’est à moi que les instits s’adressent, c’est à moi qu’on pose les questions sur l’Enfant, même si son père est apte à y répondre, c’est moi qu’on regarde.

Le drame, ici, c’est que je suis une enfant moi aussi. J’ai survécu tout ce temps malgré mes efforts insensés pour ne pas. Je suis une personne routinière mais dont l’ensemble de la routine peut changer du jour au lendemain. Genre ça fait 7 billets que je suis repassée au café. Je dessine, je colle des autocollants partout, je suis une trolle de maison. La transition en daronne a été extrêmement douloureuse, plein de petits renoncements symboliques suivies de réintroduction des “non je peux pas faire ça” dans la vie quotidienne.

☕☕☕

Le souci c’est que t’as pas vraiment de guide. Tous les enfants sont différents et chaque configuration familiale est unique. Les guides de parentalité sont souvent limités, et puis, lequel prendre ?

On te vend de l’éducation bienveillante en te gueulant dessus (constaté dans les groupes, très très drôle “t’es une mère défaillante, lis Fillizoat espèce de monstre !!!”), ou comment la bienveillante s’arrête à l’enfant.

Parce que toi, quoi que tu fasses, tu fais mal. Tu fais TOUJOURS mal parce que tu es RESPONSABLE mais que personne t’a filé le mode d’emploi. Alors, tu improvises.
Fun fact : les mamans-bienveillantes ont aussi des problèmes (et j’en fais en partie partie donc c’est pas une moquerie).

🤓 On t’apprend dès le départ qu’il faut faire selon le protocole, sans te donner le protocole. Tout le monde te fait les grozyeux quand tu dépasses du protocole mais tu ne sais toujours pas trop ce dont il s’agit.

Alors, comme tu dois quand même gérer des trucs, genre la vie, tu improvises. Tu te plantes, souvent en pensant que tu as causé des dommages irrémédiables à ton pauvre enfant qui devient de plus en plus compliqué à gérer tandis qu’il devient de plus en plus grand sur sa toise girafe. Plus iels grandissent, plus les possibilités de mega connerie s’accumulent.

Quand ton enfant marche, par exemple, c’est normalement extrêmement émouvant. Moi j’ai pensé au coin de la table et j’ai espéré que ça marquerait la fin des crises de frustration liée à ses capacités motrices. Et j’ai pensé à tous les nouveaux dangers que j’avais, évidemment, déjà sécurisés.

🦠🦠🦠

La sécurité passe souvent par une restriction des libertés.

“Non, Chaton, on ne pose pas sa main sur la plaque de cuisson”
“Non, mon amour, on ne plonge pas ses jouets de bain dans l’aquarium des poissons”
“Courir sur la route est une mauvaise idée, mon chéri”

Je doit passer 1/4 de ma vie de mamoune à interdire des trucs ou à, pire, punir.

Admettons, pure fortuicité, que ton enfant a renversé un verre de lait chocolaté sur ton clavier malgré ton warning. Tu fais quoi ? Tu fais en sorte que le clavier suivant ne dure pas lui aussi moins de 6 mois. Honnêtement ? J’ai gueulé. Je fais la même erreur moi-même (à la vodka fruits rouges), plusieurs fois (oui), mais j’ai gueulé. Moins fort que quand c’est moi qui fais la connerie.

😿 “J’ai pas envie d’aller au Centre de Loisiiiireuh” me dit-il à l’instant. Il ne sait pas qu’on a payé pour qu’il y aille, qu’on a besoin de respirer aussi, il s’en fout, il veut pas y aller. Donc il va y avoir négociations, hurlements, pleurs, pour récupérer le soir un enfant ravi de sa journée.

Je suis un monstre.
Mon fils crie, me frappe, et c’est moi le monstre. Si ses jeans sont trop courts, je suis un monstre. Si il tape ses camarades c’est que JE l’ai mal élevé. Je dis rien, c’est bien moi qui l’ai élevée. Je suis RESPONSABLE de lui et, dans l’imaginaire collectif, son père est un excellent père lorsqu’il est présent.

Mais c’est bien moi qui pose les limites. Je restreins les libertés de mon enfant, parfois pour sa sécurité, parfois pour son bien-être, parfois pour le mien. Je ne vais pas le laisser traverser le boulevard en courant, non. Je ne le laisse pas pointer les gens du doigt, je ne le laisse pas se précipiter sur tous les chiens qu’il croise, je l’oblige à fermer ses chaussures, à s’habiller en fonction de la météo, à se laver et à se brosser les dents.

🐏🐑🐑

Si jamais tu te demandais : non, c’est pas reposant, oui, c’est extrêmement ingrat.

Genre là il vient de me couper pour la 4ème fois dans mon récit et j’ai des problèmes de mémoire immédiate. Je ne lui ai pas crié dessus, je l’ai écouté me parler de cactus et de zombie dans Minecraft sans lui dire qu’en vrai j’en avais rien à carrer.
Mais parfois, je lui dis “Non, je ne peux pas t’écouter” parce que je me concentre.

👻 Hop, mauvaise mère.

Il y a un truc qu’on se refile les un-es les autres pour nous rassurer: les enfants sont toujours beaucoup plus difficiles avec le parent qui pose des limites, mais ça marque aussi un attachement sécure. Si il est épouvantable avec toi, c’est qu’il sait que tu l’aimeras toujours.

En gros, tu t’en prends plein la gueule mais tu fais bien ton job. Ton job non rémunéré. Qui te coûte de l’argent. Et des séances de psy.

🔥 Daronne = flic 🔥

Je ne l’ai pas lu tel quel, non, mais je le perçois dans beaucoup de récits de personnes sans enfant qui parlent de leurs parents. J’ai pas à juger leurs daronnes, je me demande ce que dira le mien à 20 piges.
“J’avais 14 ans quand j’ai enfin compris que ce n’était pas du tabac dans ses cigarettes” 🤣

Ça reste difficile de lire une personne de 20 ans (la moitié de mon âge vénérable) critiquer sa mère. Sauf si la mère a vraiment déconné. Mais des fois, je lis les “elle m’interdisait des choses !!!” et je me dis ouais, c’est normal, c’est le taff qui veut ça. Est-ce que je suis comme ça ? Est-ce que l’Enfant ira poster dans les internettes digitales virtuelles de 2035 que j’ai été nulle ?

D’expérience, je sais que je suis passée du côté obscur de la force. La Mère. Celle qui traumatise, celle qui gère tout, celle à qui tu viens aussi te confier quand t’as fait une grosse grosse connerie.

Je me demande à quel moment la bascule s’est faite. Je vis ça de manière plutôt linéaire depuis le choc du test de grossesse et celui de la naissance, on va dire que ça se situe ici ou là. Je n’ai pas changé, ma personnalité est la même, je rigole juste moins et je suis préoccupée en permanence. Le fait d’être préoccupée en permanence n’aide pas à ce que je me sente cool et jeune. Non. Ça fait des rides sur le front et beaucoup de déceptions.

Alors, lire des témoignages sur les mamans méchantes, parfois (pas toujours, certaines méritent mille fois), ça me fait plus de peine qu’avant. Avant, j’avais de la peine pour l’enfant, maintenant je me demande ce qu’il s’est passé dans la vie de cette femme pour qu’elle devienne aussi toxique.

Surtout, une peur que je sais partagée par énormément de parent-es : celle de devenir comme maman. Je lis cette peur très très très régulièrement.

🦄🦄🦄

Finalement, je me dis que j’ai ce “mauvais” rôle car ça aide mon fils à se construire. Je me dis que cette illusion qui n’en est pas tout à fait une participe à la construction de sa personnalité.

Il rejette sur moi sa frustration, sa colère, sa douleur, et je l’accueille sans faillir. Je suis capable de tout stopper et de le rassurer, même quand je suis moi-même au plus bas du plus bas. J’ai ce pouvoir-là : dans mes bras, les soucis sont moins compliqués à envisager, la vie est un peu plus douce.

C’est un début d’explication.
On a un super pouvoir qui engendre moults responsabilités. On décide, on choisit, on oriente l’éducation. Je peux comprendre que ça rende toute-puissante de constater poids qu’on a dans la vie de nos enfants. Nos décisions l’impacteront à vie.

☠️ La tentation est belle que de faire de nos enfants de petits clones de nous qui sommes si parfait-es, des objets de réparation ou de pures projections de nos vies gâchées. Je crois que c’est là qu’on déconne à plein régime.

Même lorsque tu es précautionneuse, tu te rends compte que ton enfant te ressemble trop. C’est pratique pour moi, pour savoir comment lui parler, comment le calmer, comment l’aider. Je visualise les schémas qu’il a intégrés et qui sont souvent le reflet des nôtres, la tentation est grande de poursuivre dans la voie du clonage.

Je sais précisément où se prend le mauvais virage et je fais tout pour serrer de l’autre côté.

Sauf que depuis qu’il est né, je le considère comme fondamentalement différent de moi. Je veux faire attention à ne pas lui refiler mes défauts, et c’est raté, je ne veux pas qu’il souffre de ce qui m’a fait souffrir, et pourtant.

Des fois je suis pas sympa. Des fois, j’en peux plus. Je suis fatiguée, j’ai mal, j’ai pas dormi et j’ai pas envie de me relever pour la 58ème fois voir le “regarde maman maman mamaaaaan” alors je dis “J’suis pas là !”, il est déçu, je me sens coupable mais je sais qu’il faut que je lui dise parce qu’il faut qu’il comprenne que j’ai une vie…et c’est sans fin.

🔮🔮🔮

Je n’ai pas de conclusion. Enfin si.

Daronne = flic

On est combien à se dire “J’en ai marre de tout le temps faire la police à la maison” ? Voilà. Toi aussi t’es un flic. Tu le deviens dès que tu interdis car tu créée les lois de la maison. On ne court pas dans le salon, on ne fait pas peur aux chats…

Personne ne se demande vraiment ce qu’on ressent, comment on vit l’exercice. C’est dans le bail en page 16, fallait lire : “La mère sera toujours désignée comme coupable”. Et, en creux “le père sera toujours désigné comme trop absent”.

👉 Tu vois la subtilité ? Une mère est coupable de faire, un père est coupable de ne pas faire. Et on sait bien que pour pas se planter, faut rien faire.

“Une mère tyrannique, un père absent”. C’est ce qu’on peut souvent lire dans les portraits de criminel-les. On punit plus sévèrement celle qui est présente que celui qui est absent.

L’absence est regrettable, la présence impardonnable.

Si Daronne = flic
Daron = ??? (tout ce qu’il veut)

En attendant, je vais briser le petit cœur de mon enfant en préparant ses affaires pour qu’il s’habille.
Il va geindre, chouiner, réclamer, tenter, et s’il est facile de ne pas me faire me déplacer, son père est beaucoup plus mobile. Zéro excuse. Qui sera punie ?

A ton avis ?