Heure de réveil : 3h53 (chats)

Bon, hier j’y ai été comme une grosse bourrine, on se calme, on se calme.
On va faire un truc simple et feel good…merde, je viens de me jinxer tu crois ?
edit : 😑

Bon, si, quand même, Sarkozy condamné à du ferme, c’est beau. Il passera environ -12 secondes en prison mais c’est beau.

Je disais hier que la politique est un domaine professionnel avec un taux de criminalité proche de celui de la mafia. Je le redis.

Est-ce parce qu’ils sont déjà privilégiés à la naissance ? Que le passage par de “grandes” écoles leur donne un sentiment d’impunité ? On va voir si il existe des e-papiers là dessus, ça m’intrigue.

Pronostic : classe sociale, sentiment de puissance et d’invincibilité, beaucoup de cocaïne et de stress.

🐹🐹🐹

Ayé, je suis sur Cairn, on est foutu-es.

On parle ici de corruption. La corruption, c’est par exemple toucher des pots-de-vin ou favoriser un acteur sur les marchés publics, “oublier” certaines activités illégales, payer pour des votes, frauder le fisc, etc.

Le corrompu paye le corrupteur, service contre service, avec la thune des administré-es.

La corruption peut être organisée, ou pas, à plus ou moins grande échelle. Mais le corrompu est une personne qui possède un pouvoir décisionnel. Il est donc déjà dans une posture de privilégié. C’est important. On peut difficilement me corrompre, par exemple, personne n’a rien à gagner à me filer de la thune (sauf ma reconnaissance, et encore, je suis ingrate), même si j’ai encore fini hier une grille de mots fléchés niveau 3.

Oui, madame. Niveau 3.

On peut avoir ce type de fonctionnement à bien moindre échelle quand on est modo ou admin d’un groupe. Les passe-droits dans les groupes, je pense que tu connais. Cette personne que personne ne reprend, qui se croit tout permis, avec laquelle les modos sont complaisant-es. Ou, au contraire, ces ban incompréhensibles au moindre pet de travers. Ici, on paye en “coolness” parce qu’on est toustes des SJW pauvres par définition.

Dès que tu as pouvoir, même en tant que modo sur un groupe de 1500 personnes, tu es sujet-te à la corruption. J’ai souvenir d’avoir été plus clémente avec des ami-es, par exemple, parce que je les connaissais bien, donc “non, ça va, ces propos prennent sens dans son contexte”.
Très clairement, je ne le fais plus. Pas par grandeur d’âme, j’ai pas d’âme, mais parce que ce sentiment d’impunité mène à des abus et que j’aime pas trop bien ça.

Mais, oui, dès que tu es en position de pouvoir, la question se pose invariablement.

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Maintenant, qu’est-ce qui fait qu’on accepte le deal ou pas ?

“La corruption apparaît chaque fois que la frontière entre la logique administrative d’intérêt général et la logique économique d’intérêt privé s’estompe ; elle est donc favorisée par l’effacement contemporain de la sphère publique, par l’assimilation à peu près exclusive de la réussite et de l’enrichissement. On voit ainsi de plus en plus de hauts fonctionnaires « pantoufler » dans les entreprises, forme « blanche » (légale) de corruption. Même sans les soupçonner d’avoir été des « sous-marins » de l’entreprise au sein de l’État, ils mettent les informations acquises dans l’administration au service d’intérêts privés”
(Wikipedia1)

Il y a 3 “on” ici.
Le corrupteur gagne sur le plan politique
Le corrompu gagne de l’argent ou de l’influence
L’administré gagne…?

Si le crime profite aux deux premiers, pourquoi le troisième continue à élire les Balkay à la mairie de Levallois ?

Je vais te raconter un truc amusant. Enfin “amusant”.
Je vis dans le Val de Marne, plus précisément dans le fief de Gilles Carrez. Tu connais la “loi Carrez” ? C’est lui.
HEC et ENA, promotion 1976, il rentre tout de suite en politique. Il a eu plein de postes avec “finances” dedans, des postes que je ne comprends pas et dont j’ai honnêtement rien à battre. Mais il fait son boulot assidûment, élu député de l’année 2012 (J’hésite entre Label Rouge élu par les consommateurs ou prix remis suite à un concours de miss).

“Il est considéré par les médias et par la classe politique, tous horizons politiques confondus, comme l’un des meilleurs connaisseurs du budget de l’État et des finances publiques.”

Tu m’étonnes 🤣

Il a vite compris la notion de “réserve parlementaire” vu qu’il l’a créée.
“Le montant cumulé de la réserve parlementaire s’élève chaque année à environ 90 millions d’euros mis à disposition pour les députés et 58 millions pour les sénateurs”

En 2011, Carrez avait utilisé 3,7M€, entièrement reversés non pas à sa circonscription, mais à sa ville. Il s’est un peu calmé ensuite, mais chaque somme perçue a été reversée à “sa” mairie, au détriment des autres villes de la circo, donc.

La réserve parlementaire sera supprimée en janvier 2018, suite, justement, à ces abus.

Pourtant, Gilles Carrez, et, depuis le truc sur le cumul des mandats, son ex-adjointe Christel Royer, ont une LARGE majorité à chaque élection municipale (65/70%)

Tu sais pourquoi ?

Parce qu’on a de beaux trottoirs. On a pas de nouvelle école ni de crèche, mais on a de beaux trottoirs et une belle mairie, aussi. On est dans le top 20 des villes où il fait bon vivre en France, et effectivement c’est un endroit plutôt sympa.

Alors les gens veulent continuer à avoir de beaux trottoirs, les assos veulent des thunes, tout le monde sait d’où ça vient. Alors, on vote.

Je pense que les Tibéri ou les Balkany ont procédé de la même manière : pas TOUT dans les poches, l’électorat c’est important. Un petit coup de pouces aux associations et aux entrepreneurs du coin, ça fait pas de mal.

Carrez est un type un petit peu plus honnête (Il a juste mal fait sa compta et oublié la pharmacie de son épouse dans sa déclaration, ça vaaaaa, c’est pas comme si les finances étaient son métier, j’aimerais bien t’y voir, toi) et n’a pas fini en prison car tout était légal. Il a le droit d’utiliser sa réserve parlementaire comme bon lui semble. Ça reste de la corruption : on “encourage” les citoyen-nes à voter pour lui par le biais de ponctions dans les finances publiques.

Et personne ne trouve rien à y redire, ici. Les beaux trottoirs, ça, ça nous parle.

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En plus, ne dit-on pas “tous pourris” ?
Quoi d’étonnant à ce qu’ils soient tous pourris dans ce cas ? C’est dans le titre !

Sauf que “tous pourris” c’est pas une indication sur comment mener leurs jobs, en fait. C’est un peu une critique, à la base, pas le mode d’emploi. Mais c’est dans l’imagerie populaire, depuis l’invention de la politique.

“S’ils sont tous corrompus, c’est que c’est le jeu, alors mon vote…”

On a été habitué-es à toutes ces affaires, c’est sans doute vendu en bundle avec ta carte d’étudiant à l’ENA. Mais ça reste assez incroyable que ça passe tranquille. Regarde, en Suède, une meuf utilise sa CB pro pour se payer une bière, elle DÉMISSIONNE ! Nous on a encore Darmanin-totalement-innocent à l’Intérieur et je te le dis, j’en peux plus de voir sa sale gueule de furet. Pardon pour les furets.

Partant de ce postulat, on est dans la merde, oui.
On va voter en traînant des pieds pour l’option “la moins pire”, ou on y va pas parce que “ça ne changera rien”. Et c’est vrai : ça ne changera rien 🤷‍♀️

C’est pas des gens ou toute une classe politique qu’il faut dynamiter, c’est ce système d’usines-à-hauts-fonctionnaires que sont les “grandes” écoles.
Je n’ai été ni à la fac ni en école de quoi que ce soit (mais j’ai 2 BTS, rep à sa), je ne peux que me fier aux témoignages glanés ici et là, mais l’ENA, HEC, tout ça, c’est une ambiance bien particulière, non ?

On s’entraîne à y reproduire la violence du monde politique ou entrepreneurial qui rythme les carrières. Les bizutages ont l’air gratinés. La fraternité très encouragée, parce que se faire un réseau, c’est important. Le camarade de classe auquel tu filais tes notes hier pourra te servir dans 10 ans.
Les études ont l’air assez difficiles, le stress assez intense, faisons mariner tout ça en vase clos durant quelques années, pour voir ce qu’il en sort.

Le 1er mai 1891 en France, la troupe tire sur des manifestants défilant sans permission. Trois manifestants sont également jugés et la peine de mort est réclamée contre l’un d’entre eux par l’avocat général. En représailles, le 11 mars 1892, l’« anarchiste » Ravachol fait exploser une bombe artisanale dans l’immeuble du Président du procès.

🐸🐸🐸

En réalité ce formatage commence dès la naissance. Je connais peu de politiques-prolo, Besancenot et Poutou exceptés. Ils naissent dans de “grandes” famille. L’argent n’est pas vraiment un problème (Non, une enfance misérable c’est pas devoir vendre la maison en Espagne), on les encourage à donner le meilleur (et le pire) d’eux-mêmes, on leur paye des précepteurs, on les envoie dans les meilleures écoles maternelles cotées (Oui, ça existe, évidemment que ça existe), on les prépare à ce qui va être leur Mission : permettre au système de perdurer. La Mission c’est pas d’aider blablabla, c’est que le système se perpétue. On ne scie pas la branche sur laquelle on est assis.

J’ai beaucoup aimé le concept de “Promenade Sociologique” des Ponçon-Charlot dans les beaux quartiers de Paris. En gros, iels se baladent avec une classe de collège ou lycée issus de pas-beaux-quartiers et font du tourisme. Les vigiles les suivent avec suspicion, on leur refuse l’accès à des lieux publics, et tout autour d’eux-lles, des riches, des très riches vont faire leurs commissions chez Lafayette Gourmet ou Fauchon. Tout un autre monde.

C’est une classe tout à fait à part, mais ça on le sait, ça va. Enfin non, ça va pas, mais on le sait, quoi.

Ce qui est important ici c’est qu’ils sont élevés dans un cadre de pensées qui leur permet la transgression tout en niant que c’en soit une. C’est normal, pour eux.

Tout le monde se marre avec le salaire moyen à 4000 balles ou le pain au chocolat à 10€, parce qu’ils n’ont aucune vision concrète de la réalité, ils vivent dans une espèce de succédané de démocratie, mais à LEUR avantage. Eux aussi, ça les fait marrer, t’en fais pas.

“Si tout m’est permis, preuve en est mes 40 premières années de vie, alors je peux taper dans la caisse. Un peu.
Je peux accepter un petit marché avec un copain de promo, je peux employer ses enfants ou les miens.”

C’est, pour eux, absolument normal d’en profiter. Au contraire, c’est être un peu couillon que de ne pas accepter, et c’est pas ça qui fera avancer ta carrière. Si tu n’acceptes pas ces petits coups de pouce, tu ne vas nulle part. C’est les règles du jeu.

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A partir du moment où ils sont “tous pourris”, le jugement moral perd de son poids. C’est logique. Le fait d’être pourri semble inextricablement lié au fait d’être politique. C’est la base. Alors, on fait avec.

Donc on va réélire des escrocs, parce qu’on a de beaux trottoirs (et la fibre).

Une étude a été faite sur le vote de Nixon. Les gens avaient connaissance des affaires, c’est sa position sur le Vietnam qui a le plus joué.

“Le candidat incarne d’abord des positions emblématiques et l’échange implicite se situe à ce niveau-là : l’accusation de corruption personnelle est minorée, voire écartée quand le candidat exprime fortement les positions normatives et axiologiques de ses électeurs. Un deuxième résultat tempère le premier argument : « l’échange implicite » est moins déterminant pour deux types d’électeurs, ceux dont l’appartenance partisane est forte.

Le phénomène de réprobation est plus net chez les démocrates…, et « les moralistes », qui privilégient la probité des gouvernants sur leurs convictions affichées. Les auteurs dégagent deux conclusions. D’une part, les politiciens corrompus ont une marge d’action importante pour « négocier » leur survie politique en modulant leurs prises de position dans la campagne. D’autre part, les candidats corrompus tirent plus de bénéfices politiques de prises de position fortement distinctives sur les grands enjeux électoraux ”
(Cairn – Percevoir et Juger la « corruption politique »((https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2005-5-page-757.htm)))

⚠ Oh, tiens…

“[…] il existe bien une corrélation positive entre la mise en cause du candidat et l’abaissement de son score électoral ; d’autre part, le phénomène est plus sensible pour les candidats démocrates, qui perdent deux fois plus de voix que les républicains.”
(Idem)

C’est pour ça qu’on a un monde a droite. On sait pas taper dans la caisse, nous, les gauchos, à part pour faire des trucs contre-nature genre collectiviser les moyens de production, toussa.

Et on le voit bien, d’ailleurs, dans les cercles militants : la pureté militante, c’est vraiment un truc de gauche. Les fafs ont bien plus de complaisance vis à vis de leurs petits camarades, nous on tire à vue pour l’emploi d’un terme hors Charte Officielle. Eux ils s’en foutent, individualistes, ils veulent déjà nuire donc bon. Un peu plus, un peu moins…

🦇🦇🦇

Le souci c’est que ça a un gros effet pervers.
On a pas confiance dans les institutions et on attend rien d’elles > clientélisme > corruption > scandale > baisse de confiance > clientélisme…

Par ailleurs, l’effet “c’est pas si grave” est un peu démontré par un type qui s’appelle Heidenheimer et qui a étudié tout ça :

“[les pratiques de corruption] ne sont pas perçues de la même manière selon les groupes au sein de ces communautés, des variations opposant fortement les professionnels de la politique et les citoyens ordinaires”
(Arnold J. Heidenheimer (ed.), Political Corruption : Readings in Comparative Analysis)

(Je ne sais plus comment s’appelle l’effet “c’est pas si grave” désolée)

Si la corruption quelle qu’elle soit, est normalisée, elle l’est surtout auprès des “élites” qui pensent y avoir droit. En toute bonne foi, bien sûr.

“Les outsiders (les électeurs) tendent ainsi à formuler des jugements absolus là où les insiders (le personnel politique) les relativisent, considérant certaines pratiques comme relevant de leur activité normale (« just doing good political business »)”
(Maureen Mancuso et al., A Question of Ethics)

Tu sais combien ça coûte, les services d’un-e avocat-e fiscaliste ?
Moi non plus, tu vois, parce que je sais déjà que si je veux frauder le fisc je vais devoir me débrouiller seule. C’est plus simple de frauder quand tu es protégé et que tu as fait des études dans l’administration. Tu connais bien le système et ses failles, tu risques pas grand chose, t’y vas.
C’est comme ces tocards qui disent “t’as qu’à investir et épargner pour ta retraite”. Avec quel argent, John-Bob ? Avec quel argent ?

Les pécores ont cette résignation lasse qui fait que…ben…comparé à [insérer random affaire], c’est pas si grave. En plus ça bénéficie à la communauté. En quelque sorte. De beaux trottoirs, en somme.

Pis on comprend rien à leurs trucs, enfin, moi. J’y connais que dalle dans les institutions, dans l’administration et ses milliards de recoins. C’est vraiment plus simple de tricher quand tu as toutes les cartes en mains que quand t’es là avec un bandeau sur les yeux, tenant dans ta main la carte portant les règles du jeu.

“UNO !”

🦋🦋🦋

Forcément, alors, la classe sociale est un petit facteur dans l’équation. Un petit facteur. Un facteurounet.

“Significativement, Johnston observe des différences sociales dans les types d’actes particulièrement réprouvés ; chaque classe d’appartenance mobilise des normes de jugement spécifiques en fonction de ses positions.

Ainsi, les classes moyennes et populaires réagissent négativement aux actes de favoritisme, alors que les classes supérieures sont plus tolérantes à leur égard. Là où ces dernières sont habituées à bénéficier de privilèges et les rationalisent comme des actes liés aux positions de pouvoir, les membres des classes moyennes et populaires, au contraire, les dénoncent comme remettant en cause leurs espoirs d’ascension au mérite et parce qu’ils se savent dépourvus des ressources nécessaires pour distribuer des faveurs.

En revanche, les classes moyennes et supérieures réprouvent davantage les détournements d’argent public par des fonctionnaires ou des élus. Ceci s’expliquerait par leur bonne maîtrise des règles applicables aux élites dirigeantes, mais aussi par leur sentiment d’être directement spolié par ces pratiques dont ils sont alors exclus.

Par ailleurs, les cas de prises de bénéfice personnel (personal taking) sont réprouvés fortement de manière uniforme par les différentes classes sociales, essentiellement parce que chacun la catégorise aisément comme l’équivalent d’un vol.”
(Michael Johnston, « Right and wrong in American Politics… »)

Et nos convictions changent avec notre changement de classe sociale. Yep.
C’est ptet pour ça que les gens de droite disent “Oh plus tard tu seras de droite toi aussi” en pensant à l’ascenseur social. Mais y’a pu d’ascenseur et les escaliers des étages inférieurs sont inondés, alors ça marche moins bien. Pourtant, on reste dans ces putains d’escaliers, entassé-es les un-es sur les autres alors qu’il y a encore des fenêtres dans ce bâtiment de merde.

Pardon, je m’emballe.

🐌🐌🐌

“Plusieurs raisons peuvent conduire le citoyen démocratique à tolérer certaines pratiques. Il peut d’abord rationaliser sa condition de dominé en occultant l’existence de pratiques frauduleuses et en évitant ainsi de s’exposer au dilemme moral posé par l’obéissance à des gouvernants que l’on sait corrompus. Sa tolérance des pratiques discutables des élus peut être également interprétée comme un signe de reconnaissance, indiquant la ressemblance et la proximité entre ceux qui représentent et les citoyens ordinaires.”
(Article Cairn)

Les politiques, eux, pensent par exemple que le clientélisme est juste une tactique de campagne. Comme le système administratif/politique est en vase clos (ils viennent tous des mêmes écoles), ces valeurs se transmettent. Ce qui nous semble abusif n’est que la routine, finalement. Fillon n’a sans doute toujours pas compris pourquoi il s’était pris un tel scud pour les emplois fictifs : encourager sa famille, c’est normal, non ? Comment ça, “c’est pas mon argent” ?

Note optimiste : plus l’éducation à la politique est importante, mieux on connaît le système, plus on est critique de ce système.
Alors éduquons nos gosses, faisons de nouveau de l’Instruction Civique même si mes souvenirs de cours étaient méga-chiants. C’est important, aussi important que l’éducation sexuelle au moins, de manière inversement proportionnelle aux heures de cours y étant consacrées.

J’ai commencé à m’intéresser à la politique sur le tard (vers mes 28 ans je dirais)(Oui j’étais jeune et fringuante)(C’est faux, je n’ai jamais été fringuante).
Je ne comprenais rien tout en me sachant vaguement d’extrême-gauche. J’aurais aimé m’y intéresser avant. J’ai tenté avec des livres, des émissions, c’était chiant comme la mort. Ce sont les posts des militant-es qui m’ont le plus appris, en fait 🤔

Est-ce que mes connaissances en la matière ont moins de valeur ?
J’en sais rien et c’est pas le sujet du billet.

Mais je sais que la dépolitisation et l’impuissance acquise favorisent la corruption alors j’apporte mon gravier à l’édifice avec ce billet que j’espère compréhensible.

🦨🦨🦨

Et ben c’était vachement intéressant en fait !
(Enfin moi je me suis éclatée en tout cas)

Je n’aurais pas pensé faire un billet sur la corruption ce matin, c’est heu…étrange. Mais j’ai appris beaucoup de choses, notamment QU’ON EST DANS LA MERDE LES ENFANTS (mais on sait pourquoi des gens ont quand même voté Fillon, pour “le bien commun”)

Allez, demain on fera un billet léger (sans doute encore un truc joyeux comme évoquer des guerres civiles, des agressions sexuelles, de la violence, tout ça, tout ça) 🌷

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Corruption []