- Trop et jamais assez #1 – Mary L. Trump
- Trop et jamais assez #2 – Mary L. Trump
- Trop et jamais assez #3 – Mary L. Trump
Heures de réveil : 1h12, 4h99 (gnnn)
Allez, trêve de retraites et de plaisanteries, jetons-nous dans la vie de Donald Trump et cringeons toustes ensemble !
Les citations issues du livre sont balisées par l’habituel oiseau 🐦 et le numéro de page.
Déjà, l’arbre généalogique auquel j’ai ajouté l’autrice :
Family tree IN ENGLISH mais en textuel pour les personnes qui n’ont pas les images SORRY
👉👉👉☠️ Papi : Frederick Christ Trump (1905–1999), real estate developer, married ☠️ Mary MacLeod (1912–2000)
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- Maryanne Trump (born 1937), federal judge, married/divorced David Desmond; married John Barry
- David William Desmond married Lisa Aitken
- ☠️ Frederick Crist “Freddy” Trump Jr. (1938–1981), TWA pilot, married/divorced Linda Clapp
- Frederick Crist “Fritz” Trump III (born 1962) married Lisa Beth Lorant
- 📚 Mary Lea Trump (born 1965), psychologist, author, married/divorced Dina Nowak
- Avary Trump
- Elizabeth Joan Trump (born 1942), married James Walter Grau
- 🤖 Donald John Trump (born 1946), real estate developer, 45th President of the United States, married/divorced Ivana Zelníčková; married/divorced Marla Maples; married Melania Knauss
- Donald John “Donny” Trump Jr. (born 1977; of first marriage), married/divorced Vanessa Haydon
- Ivana Marie “Ivanka” Trump (born 1981; of first marriage), married Jared Kushner
- Eric Trump (born 1984; of first marriage), married Lara Yunaska
- Tiffany Trump (born 1993; of second marriage), married Michael Boulos
- Barron Trump (born 2006; of third marriage)
- ☠️Robert Trump (1948–2020), married/divorced Blaine Beard; married Ann Marie Pallan
- Maryanne Trump (born 1937), federal judge, married/divorced David Desmond; married John Barry
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Mary L. Trump est la fille de Frédéric Trump Jr, le génie de la politique dont nous parlons ici est donc son oncle.
📓 “Mary Lea Trump est née en mai 1965. Son père est Fred Trump Jr., pilote de ligne pour la Trans World Airlines. Sa mère est Linda Lee Clapp, hôtesse de l’air. Son frère ainé est Frederick Trump III.
Elle passe sa licence à l’école Ethel Walker School en 1983. Elle étudie la littérature anglaise à la Tufts University et obtient un master en littérature anglaise de la Columbia University. Pour son diplôme de master, elle étudie les œuvres de William Faulkner, notamment la famille dysfontionnelle Compson. Elle obtient un doctorat en psychologie clinique au Derner Institute of Advanced Psychological Studies de l’Adelphi University.”
(Wikipédia)
Mary est donc aussi psychologue clinicienne. Elle ne diagnostique pas son oncle, mais le récit a quand même cet éclairage-là et c’est foutrement intéressant. Elle parle du patriarche (son grand-père) comme d’un “sociopathe à haut niveau de fonctionnement”. Et heu…on a pas forcément le même rapport au DSM mais je suis pas en désaccord. Oh que non.
Si tout le monde semble s’appeler Frederick depuis 1442, c’est merci grand-père et un gros manque d’imagination. Fred Trump sera un peu le croquemitaine de ce billet. Sérieusement, j’aurais eu un père comme ça, j’aurais encore plus mal tourné. Et si tu connais mon histoire, ça veut dire beaucoup.
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Fred Trump…comment définir ce personnage ?
L’aperçu Google parle de KKK et d’arrestations au cours d’une marche contre ces saloperies de wokistes qui ne portaient à l’époque sans doute pas le même nom.
📓 “Le père de Fred Trump, Frederick Trump (1869-1918), est un Allemand originaire de la ville de Kallstadt (Bavière) qui émigre en 1885 aux États-Unis et fait fortune dans divers services lors de la ruée vers l’or du Klondike, comme la restauration. Revenu se marier dans son pays natal avec Elizabeth Christ, il retourne à New York, dans le quartier de Woodhaven (Queens). Fred Trump soutiendra longtemps après-guerre que sa famille n’était pas allemande mais suédoise.
Fred Trump a pour sœur aînée Elizabeth Trump Walters (1904-1961) et pour cadet John George Trump. Son père décède alors que Fred n’a que treize ans. Quelques années plus tard, il travaille comme guide de cheval (horse helper), transportant du bois de construction dans les chantiers.
Lors de la journée du Memorial Day (commémoration en l’honneur de tous les morts pour la patrie se fêtant le 30 mai) de 1927, les membres du Ku Klux Klan marchent dans le Queens pour défendre les « Américains de souche protestants » qui seraient « agressés par la police catholique romaine de New York ». La marche dégénère en émeute entre des fascistes et le Ku Klux Klan, faisant deux morts chez les fascistes. Fred Trump est l’un des sept hommes du quartier de Queens arrêtés ce jour-là. Le Daily Star du 1er juin 1927 précise que Fred Trump fut arrêté « en raison du refus d’obtempérer à l’ordre de disperser le défilé ». Il est également à noter que ce même article mentionne que, parmi les sept personnes arrêtées, quatre doivent comparaître devant les tribunaux et deux sont libérées, Fred Trump étant l’unique interpellé contre lequel aucune charge n’est retenue.
Trump est l’objet d’une enquête par une commission du Sénat américain pour abus de contrat public en 1954, incluant la surévaluation des charges de Beach Haven de 3,7 millions de dollars. En 1954, William F. McKenna, jugé par la commission bancaire du Sénat pour différents scandales de la Federal Housing Administration dénonce Fred Trump et son partenaire William Tomasello pour avoir réalisé des profits malhonnêtes sur le dos de la FHA. En septembre de cette même année, les 2 500 propriétaires des appartements de Beach Haven poursuivent Fred Trump et la FHA en justice, argumentant que le constructeur aurait reçu 4 millions de dollars en trop de la FHA, et que les loyers seraient en conséquence surévalués. Il est par ailleurs, dès 1950, la cible d’une chanson de l’icône du folk Woody Guthrie qui l’accuse de discrimination raciale à l’égard des résidents noirs.”
(Wikipédia)
😳 On peut continuer longtemps comme ça. Ce type est un enfoiré de première. Oui, mais un “entrepreneur” et c’est vrai que sa radinerie le mènera loin, financièrement et politiquement. C’était un peu attendu, le père froid et cruel et injuste et dégueulasse, mais alors à ce point, c’est du pur délire, et je pèse vraiment mes mots.
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Mamie Trump est elle aussi une pièce de choix mais semble un peu plus humaine que son mari. Ok. Moins inhumaine. Bon, elle calcule pas ses enfants, son mari montre bien que ça le fait chier qu’elle ait des soucis de santé, mais elle restera dans l’alignement du reste de la famille. Décrite comme froide elle aussi, sa froideur est un peu différente. Tu vois la bourgeoise parvenue qui veut absolument rester là ? Ben c’est elle. Elle a pas trimé pour rien, elle reste à sa place, quitte à sacrifier les gosses et leur descendance. Rémora en chef qui ne veut pas que papi en trouve une autre.
🐦 “Que ce soit parce que ses propres besoins n’avaient pas été suffisamment comblés quand elle était jeune ou pour une autre raison que j’ignore, c’était le genre de mère qui utilisait ses enfants pour se réconforter plutôt qu’elle ne les réconfortait. Elle s’en occupait quand ça lui convenait et non quand eux en avaient besoin. Souvent instable et en quête d’attention, prompte à s’appitoyer sur son sort et à jouer les martyres, elle se faisait fréquemment passer avant les autres. Surtout quand il s’agissait de ses fils, elle se comportait comme si elle ne pouvait rien pour eux.”
(p.47)
Du coup, la progéniture en question n’a pas forcément grandi dans un cadre idéal, malgré la thune par wagons qui entre de diverses manières (beaucoup, beaucoup d’argent public)(sans déconner, beaucoup). On parle ici d’une insécurité affective permanente avec de gros troubles de l’attachement et un système de valeurs totalement foiré. Est valorisé juste le tableau clinique des personnalités narcissiques et surtout antisociales. C’est pas Mary qui le dit, là, c’est moi.
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Après le décès de Papi Fred, Mary et son frère découvrent qu’iels sont totalement absent-es du testament, et vont être dégagés de la famille. Fred junior junior (le frère de Mary) a alors un bébé très malade, hospitalisé et nécessitant des soins à vie, mais on leur coupe la mutuelle quand même, y’a pas de petit profit. Une trahison supplémentaire qui fait suite à une litanie de coups bas pour les enfants du loser.
Gravement traumatisé par le dédain de papi-Fred (je dois leur trouver des surnoms), Fred III, dit “Freddy”, le père de Mary, finira sa vie dans le cagibi de la demeure familiale et mourra à 42 ans, faute de soins, d’une pathologie qui aurait pu être soignée, mais, hey, pas de bol, t’avais qu’à devenir président. Freddy, c’est le “raté” de la famille, celui qui sera persécuté par le paternel et ses adelphes. Toujours dépendant affectivement, il ne saura jamais couper le fil malgré ses rebellions, son besoin de reconnaissance devenant une soumission à l’autorité et une confiance en lui encore plus pétée que la mienne. Je ne connais pas ta propre confiance en toi et je n’ai pas de modèle de personnage fictif avec une aussi faible estime de lui-même sous la main alors va falloir imaginer. Tu ajoutes 12L de vodka-orange et voilà.
Papi-Fred préfère Donald (celui-là même) qui a toutes les qualités requises à ses yeux : c’est un sale con comme lui. Froid, brutal, cruel, pas de face, pas d’éthique ni de compassion. Un parfait businessman à qui tout est dû. Sauf que, contrairement à son père, Donald n’a pas une once d’intelligence sous la façade grossière. Il sera donc constamment renfloué par papa. Des caisse, que dis-je, des cargaisons entières de fric, des accointances avec les “bonnes personnes” et on croise les doigts pour qu’il ne trébuche pas sur les lacets de ses chaussures à 12 000 balles. Je savais que l’empire Trump était une mascarade, mais j’en ai eu pour mon argent avec ce livre. Mais, jusqu’au bout, Papi soutiendra son fils préféré tout en se montrant au mieux indifférent avec les autres de la portée.
🐦 “Donald a baigné toute sa vie dans l’ambiance de division instaurée par mon grand-père dans la famille, et il continue à en tirer profit, aux dépens de tous les autres”
(p.36)🐦 “Donald, en un sens, a toujours été assisté, protégé de ses propres limites, ou de la nécessité de réussir seul dans le monde. Jamais on n’a exigé de lui un travail honnête, et, si graves qu’aient été ses échecs, il en a été récompensé de manière presque inimaginable. Il continue d’être préservé contre ses propres catastrophes à la Maison-Blanche, où une clique de ses fidèles applaudit chacune de ses déclarations ou dissimule ses éventuelles négligences criminelles en les normalisant jusqu’à nous rendre insensibles à l’accumulation des transgressions”
(p.37)
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Papi Fred est un mec qui veut faire de la caillasse, mais il n’a pas le charisme pour. Il écume tout de même les Boy’s Club adéquats pour se faire des relations, ce que fera son de fils tout pareil, mais avec du golf en plus, histoire de. On a suffisamment parlé Boy’s Club ici, on va pas refaire les 2 billets à ce sujet. Après tout, on est qu’à la page 65/330 et je renifle en pensant à mes millions de post-it dans les pages de ce livre édifiant.
C’est ici que Papi se rend compte qu’il peut soutirer pas mal d’argent au contribuable pour construire des immeubles. C’est donc ce qu’il va s’acharner à faire durant toute sa vie. Construire des logement et devenir le propriétaire radin qui prend ton dégât des eaux pour une simple trace de chiure de mouche sur ton plafond. Oh, et puis il ne loue pas aux personnes noires, tu vois ? C’est bien raccord avec la capuche blanche et pointue bien dissimulée au grenier qu’on citait au début. Cela leur vaudra des actions en justice, mais bon. La justice. Haha.
Ce sont les mêmes relations qui mèneront l’aînée des enfants, Maryanne, aux plus hautes sphères de la magistrature. Service contre service, toi-même tu sais (pas). L’intérêt de rendre service à tes gamins c’est d’acheter leur loyauté quand les choses deviennent critiques. Parce que si Papi te fait, il est capable de te défaire dans le même geste si t’es pas sage.
🫖🫖🫖
Dans les années 50, Papi découvre l’oeuvre d’un pasteur nommé Norman Vincent Peale, auteur de “La Puissance de la Pensée Positive” qui deviendra la Bible familiale. Coaching pour riches avant l’heure, pionnier du Prosperity Gospel (le “envoie la thune elle va se multiplier un jour ou l’autre ou pas” des télévangélistes contemporains), tout pour me plaire.
J’ai été chez Babelio et Evene pour choper des citations. Voici :
📓 “Tout réussit quand on s’attend au meilleur et non au pire. Aucun obstacle ne peut résister à une personne affranchie du doute de soi et qui décide de concentrer toutes ses forces (physique, émotive et spirituelle) sur un problème pour en tirer la meilleure solution.”
“Il est important de se rendre compte que le pouvoir de résoudre correctement les difficultés se trouve en soi.”
“Investissez Dieu dans vos affaires et vous allez voir votre potentiel atteindre son maximum dans notre société divinement capitaliste.”
“Le problème avec la plupart d’entre nous, c’est que nous préfèrerions être ruinés par les louanges plutôt que sauvés par les critiques.”
Tu prends Pascal Maffre, tu ajoutes encore plus de religion et le fait de savoir écrire, et t’as Norman Machin Peale.
Papi Fred veut donc que ses fils soient des “killers”. Des entrepreneurs sans pitié qui réussissent mieux que lui.
🐦 “A vrai dire, les idées de Peale sur la prospérité complétaient bien la mentalité de pénurie à laquelle Fred continuait de s’accrocher. Pour lui, ce n’était pas “Plus on a, plus on peut donner”. C’était “Plus on a, plus on a”. L’amour de l’argent tenait lieu d’amour-propre, la valeur monétaire se confondait avec la valeur humaine. Plus Fred Trump avait de bien, plus c’était quelqu’un de bien. Et il allait transmettre cet état d’esprit à Donald au centuple”
(p.70)
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Mais l’aîné (des fils, parce que les filles ça sert à rien), Freddy, le père de Mary, était “mou”. Sensible. Doté d’un sens de l’empathie et ayant un peu le sens de l’amour. Tout ce qui était donc jugé comme non nécessaire, voire limitant, dans une optique de “killer” de l’immobilier. Freddy veut devenir pilote de ligne et le sera, quelques années, avant que son alcoolisme le handicape trop. J’ai de l’affection pour ce personnage de la lose mais, quelque part, c’est pas plus mal qu’il n’ait pas pu voler complètement bourré.
Le père le méprise donc ouvertement, se fout de sa gueule de longue, le rabaisse et s’attend à ce que son fils devienne ce “killer” tant espéré. Macache.
Du coup, il a changé de fils aîné et choisi Donald comme Héritier. Freddy et sa famille sont relégués à la table des enfants lors des dîners de famille. Ok, non, mais on est sur la même vibe d’exclusion et de mise à l’écart délibérée. Mieux, les frères de Freddy (Donald et Rob) vont l’humilier à la moindre occasion.
🐦 “Fred détruisit également Donald, mais non en le liquidant comme il fit avec Freddy; à la place, il neutralisa son aptitude à développer et à ressentir le spectre complet des émotions humaines. En limitant l’accès de Donald à ses propres sentiments et en rendant bon nombre d’entre eux inacceptables, il pervertit sa perception du monde et abîma sa capacité à y vivre. Ses possibilités de devenir un individu autonome, plutôt qu’une simple extension des ambitions de son père, s’en trouvèrent sérieusement limitées”
(p.77)
Tu vois, quand je disais “charmant personnage” au début, je plaisantais pas, ce type était une pourriture de niveau olympique qui a dressé ses fils à être soit pareil, soit pire, soit mort dans l’indigence (mais sous supervision parentale, parce que laisser crever son fils, c’est mieux quand on peut assister au spectacle de la déchéance progressive d’un enfant qu’on a regretté avoir)
On a donc trouvé le winner de la famille Trump, et de ce jour, tout le monde s’est méticuleusement employé à ne pas le contrarier et même à abonder dans son sens. Cheval gagnant, tout ça. D’un autre côté, dans une ambiance familiale pareille, on se raccroche à ce qu’on peut et le déni est très certainement une question de survie.
🦡🦡🦡
Voilà pour “l’anamnèse” de tout ce beau monde, on est arrivé-es au milieu du bouquin et j’en ai un peu marre. Si personne n’a viré tueur-se en série, c’est sans doute par pur miracle, ou alors parce qu’on ne sait pas tout. En lisant ce bouquin, je me suis dit que finalement, mon enfance a été radieuse et sans problème notable. Presque.
Sérieusement, un tel niveau de dysfonctionnalité est rare, peu étonnant que Donald soit devenu un connard. Tout a été fait pour l’encourager dans cette voie, quitte à sacrifier le grand-frère et à les rayer de la famille, lui, son ex-femme et ses enfants. C’est sans doute parce que je suis une daronne, mais les récits d’humiliation m’ont fendu le cœur. Je vois bien à quel point nos enfants peuvent nous mimer, se calquer sur nous et abandonner leur indépendance, c’est un élément auquel je fais justement attention car je me sais dysfonctionnelle. A mon sens, on élève un enfant pour qu’il devienne pleinement lui-même et se réalise sans nous et sans obligation de résultat.
C’est sans doute cette immense faiblesse (/sarcasm) qui fait de moi une dangereuse extrême-gauchiste woke et tout le merdier. Je respecte la personnalité de mon enfant et je le nourris affectivement. Mais, hey, en faisant ça, je réduis les chances que mon fils devienne une épouvantable raclure ! Ce livre réconforte quelque part ma parentalité.
Ok, j’avoue, ça m’a un peu traumatisée. L’ambiance étouffante, les coups bas, l’absence totale de compassion ou d’éthique, la volonté de dominer tout et tout le monde tout le temps, la propension à accuser les autres de nos propres faiblesses, c’était lourd.
La seconde partie est plutôt relative aux “affaires” de la famille et aux petits arrangements avec la réalité. Ça sera plus…heu…tout aussi affreux.